Deux petits croquis de style assez différents! La contrainte était de dessiner sans lignes. Utiliser les espaces négatifs pour réaliser ces natures mortes; j’ai bien tenté de le faire!
Le premier croquis comprend des objets que j’ai trouvés sur mon lieu de travail: une roulette de ruban adhésif, une paire de ciseaux et une bouteille de désinfectant à mains. J’ai beaucoup retravaillé le dessin à l’aide du pain de mie. Je ne pouvais plus m’acharner davantage quant à son amélioration. À un certain moment, j’ai senti qu’il était terminé. Et comme me l’avait appris mon mentor Lutz Bernsau: “C’est toi l’artiste. C’est toi qui sais où ça s’arrête alors lorsque tu le sens bien, n’ajoute plus rien.” Son conseil m’a beaucoup servi à l’intérieur de mes travaux.
En ce qui a trait au deuxième croquis, si on me demande de l’expliquer, je ne saurais trop dire pourquoi, mais c’est celui que je préfère et que je considère le plus réussi. Les objets sont un peu bringuebalants, alors je vous ferai croire que c’est dû à la petite table qui n’est pas solide solide, mais je vous mentirais. On dirait des objets animés! Ça me rappelle le conte de Lewis Carroll, Alice au Pays des Merveilles. Lors d’un voyage à Paris, en 2003, je suis allée me promener dans Le Marais et j’y ai découvert un endroit fabuleux où l’on m’a servi un morceau de tarte au chocolat gigantesque! Ça s’appelait Un loir dans la théière. De nombreux objets hétéroclites, inspirés du même conte, décoraient le salon en entier. En observant mon dessin, j’ai la réminiscence de ce succulent dessert!